La nouvelle recrue du Paris 13 Atletico, Germain Sanou revient sur son parcours et ses ambitions avec le club de la capitale. Interview !
Ce sont les matches avec les amis au Burkina Faso, où il y a beaucoup de concurrence entre les quartiers. On s'amusait mais il y avait une vraie rivalité ! C'est là que j'ai appris à jouer au foot.
Oui, depuis tout petit j'aime être dans les buts, je n'ai fait que ça !
L'ASSE a un centre de formation au Burkina Faso, où se retrouvent les meilleurs joueurs du pays. J'ai été sélectionné pour rejoindre ce centre, puis Saint-Etienne m'a fait venir en France.
J'ai joué avec les U19 Nationaux, la réserve en National 2 et je me suis entraîné quasiment tout le temps avec le groupe professionnel. Cette expérience m'a fait énormément progresser car sans se mentir en Afrique on n'a pas les mêmes spécifiques gardiens qu'en Europe. C'était le monde pro à Saint-Etienne, quand tu t’entraînes avec des joueurs de très haut niveau tu ne peux que progresser...
Ca fait toujours plaisir ! Je me rappelle alors que je venais de participer à la Coupe du Monde U17, on m'a appelé pour rejoindre le groupe de la sélection nationale. À l'époque, il y avait Charles Kaboré, Alain Traoré, Bakary Koné ou encore Jonathan Pitroipa. Je n'imaginais pas jouer avec eux, cela a été une très grande fierté, comme à chaque fois que je défends les couleurs de mon pays.
C'était un match Burkina Faso - République centrafricaine, en phase qualificative pour la CAN 2013. On avait perdu le match aller 1-0, on devait donc gagner au retour par deux buts d'écart. Au bout de 17 minutes de jeu on était mené 1-0 à domicile, il nous fallait alors marquer trois buts ! Je ne sais pas comment on a fait, mais nous sommes parvenus à nous qualifier !
Oui, Bertrand est comme un frère ! Je le connais depuis Bobo-Dioulasso, là où j'ai grandi, depuis ce moment-là on est resté très soudé. On a joué ensemble en sélection. On est très très proche.
Je pense être un bon gardien, maintenant, je laisse les gens juger mes qualités et mes défauts.
Je suis très content ! Ca fait un bout de temps que Namori Keita, le directeur technique, souhaite me faire venir. Il m'a bien expliqué le projet du club, il m'a convaincu. Je vais tout faire pour aider le club.
Faire une bonne saison ! Quand il y a des changements, il y a toujours un risque, maintenant s'il y a une place à prendre il ne faut pas hésiter. On va tout faire pour être dans le top 3, mais si on doit jouer le milieu de tableau, on le fera.
Avec plus de 1400 licenciés, 80 dirigeants, éducateurs et accompagnateurs, le FC Gobelins est l’un des principaux clubs de Paris, mais aussi de France. Club affilié à la F.F.F, la ligue de football de Paris IDF, et le District du Val De Marne.
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